Opération de propagande sinistre et dangereuse de la CUAE
Opération de propagande sinistre et dangereuse de la CUAE
Il n’aura pas fallu attendre la rentrée universitaire pour que les Genevois soient de nouveau confrontés à une prise d’otage idéologique au sein de l’UNIGE. La Conférence Universitaire des Associations d’Etudiant.e.x.s (CUAE) donne le ton en début de semaine avec son traditionnel agenda gratuit, où l’on découvre avec étonnement propagande, antisionisme et apologie du terrorisme.
Au fil des pages de l’agenda se dévoile une illustration représentant l’Agora d’Uni Mail, qui, au rythme des semaines se remplit de personnages. En juin, des drapeaux « Free Palestine » apparaissent sur les rambardes, suivis par des feux d’artifices qui forment le message : « From the river to the sea ». Ce slogan contesté, appel sans ambiguïté à l’annihilation et la disparition pure et simple du seul Etat juif, avait déjà fait l’objet de nombreuses plaintes lors de l’occupation d’Uni Mail en mai dernier.
Mais cet agenda ne serait complet sans une pointe d’apologie du terrorisme : le 6 septembre est indiqué comme étant l’anniversaire des « 55 ans du triple détournement d’avion par le front populaire de libération de la Palestine ». Le 6 septembre 1970, des terroristes du FPLP détournent 3 avions de ligne et prennent en otage 300 passagers, dont près d’une centaine de suisses. Les juifs avaient été séparés des non-juifs, libérant ces derniers en priorité. Rappelons tout de même que le FPLP est identifié comme organisation terroriste par l’Union Européenne et les Etats-Unis.
Si la commémoration du génocide arménien a heureusement sa place, les autres génocides reconnus, en particulier celui des Tutsis et des victimes de Shoah sont occultés. Une absence troublante et qui pose question …
Cette publication, au-delà d’afficher une opération de propagande grossière, n’est probablement que la première initiative annonçant un retour plus marqué encore du climat délétère qui a prévalu dans certaines universités.
Cette rentrée s’annonce ainsi des plus brutales pour le monde universitaire ; les étudiants qui ont déjà pris contact avec la CICAD en sont bien avertis.
Si la CICAD a pris le parti de s’exprimer, c’est qu’elle est consciente des conséquences malsaines que cet activisme a déjà provoqué pour la population étudiante de confession juive et les communautés juives de Suisse romande… Sans parler de la majorité de nos concitoyens qui assistent au détournement de ses institutions universitaires.
Il appartient au rectorat et Autorités d’intervenir avec la fermeté nécessaire permettant de garantir un climat propice à l’étude et à l’enseignement, pour toutes et tous, dans le respect de leurs différences et divergences.